Il y a bientôt un an, les entreprises, de tous secteurs et tailles confondus, entraient à marche forcée dans l’ère du télétravail. Avec les avantages et les inconvénients que l’on connaît, d’un point de vue professionnel comme personnel. Dix mois plus tard, et une situation sanitaire toujours préoccupante, c’est l’avenir même du bureau physique que l’on questionne. A quelle fréquence s’y rendre ? Pour quelles raisons ? Peut-on s’en passer complètement ? A quelles exigences doit-il répondre ? Avec en point d’orgue la question que tout le monde se pose : quel est, dès aujourd’hui et pour demain, le visage du bureau idéal ?
Autant de questions auxquelles nous avons répondu dans notre livre blanc Bienvenue dans le bureau idéal, réalisé en partenariat avec BureauxLocaux, au travers d’un questionnaire envoyé à 350 professionnels ayant un projet immobilier en cours, et d’interviews d’experts.
Le lieu d’expression du collectif
« L’enfer, c’est les autres », écrivait Sartres. Jusqu’à ce que toutefois nous en soyons réellement privés. Si l’enquête révèle qu’aller au bureau est, dans 71 % des cas, utile pour voir ses collègues et échanger avec eux, elle révèle surtout que rien ne peut remplacer les interactions humaines en présentiel. Surtout lorsqu’il s’agit de mener collectivement un projet. « Le bureau véhicule la marque employeur de l’entreprise, son image externe et interne, et assure la cohésion interne », analyse Alain d’Iribarne, économiste, sociologue du travail et président du conseil scientifique d’Actineo. Ainsi, pour le top management comme pour l’ensemble des équipes, le bureau idéal est celui de la rencontre physique, des échanges et de la collaboration, de l’expression d’un collectif.
Des conditions de travail optimales
Dès le début du premier confinement annoncé, Marie, comme beaucoup d’autres néo-télétravailleurs, s’est réjouie de pouvoir rédiger ses mails et assurer ses réunions depuis son canapé, tasse de thé fumant à portée de main, rideaux tirés pour éviter les reflets sur son écran d’ordinateur, et musique classique en fond sonore. Mais très rapidement, le canapé a été délaissé au profit de la chambre où le réseau semblait moins capricieux, les bouchons d’oreille remisés dans sa table de nuit sont devenus ses meilleurs alliés contre les cris des enfants des voisins, les maux de tête et les douleurs lombaires ont fait leur apparition, avec elles une furieuse envie de grand air. Alors, quand son employeur a rouvert ses bureaux et que Marie a pu retrouver son poste de travail, elle a exigé de ce lieu, comme 50 % de nos sondés, qu’il lui permette de se concentrer, de s’isoler. Et parmi les priorités, une excellente connexion internet et une bonne bureautique ainsi qu’un siège de bureau confortable et ajustable, sans oublier un accès à la lumière naturelle… de quoi faire oublier à Marie ses débuts inconfortables en télétravail, dans cette nouvelle ère qui commence.
Un lieu qui a du sens
Chez Multiburo, nous sommes convaincus d’une chose : qu’il soit le siège d’une entreprise ou un lieu tiers, le bureau doit ressembler à celui qui l’occupe. « La conception du bureau idéal doit intégrer la porosité croissance des frontières entre la vie privée et la vie professionnelle », souligne Stéphanie Auxenfans, Directrice Générale de Multiburo. C’est également ce que révèle notre enquête, puisque les attentes des sondés convergent vers un bureau facile d’accès, notamment en transports en commun, où la vie de quartier est dynamique et où les habitudes prises –en matière d’écogestes, pour ne citer qu’eux – sont les bonnes.
Pour résumer, le bureau physique idéal, celui de « l’après », sera celui où l’on ira moins, mais pour travailler mieux. Un bureau ouvert, intelligent et flexible, à l’image des travailleurs eux-mêmes. Un bureau qui ne sera peut-être pas situé à la même adresse tous les jours, qui sera proche de son domicile et, surtout, qui garantira que les tâches que nous allons y accomplir, seul ou collectivement, soient réalisées dans de bonnes conditions.
Découvrez les fondamentaux du bureau idéal et les résultats surprenants de notre étude !