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30 Sep 2021

Le Deep Work, ou l’art de se concentrer au travail

Si la plupart des professionnels se réjouissent de retourner travailler aux côtés de leurs collègues, un nombre non négligeable d’entre eux s’inquiète de perdre en efficacité. Comment atteindre le niveau de concentration nécessaire au milieu des bruits et autres sollicitations ? Ancien sportif de haut niveau devenu coach en entreprise, Bülent Turan nous livre les clés du « deep work », le travail en profondeur.

Tous les professionnels connaissent la douce sensation de se sentir pleinement productif avec, au bout, la réalisation d’une tâche dans les temps impartis. Atteindre un tel résultat implique généralement d’être parvenu à un état de deep work. « Le terme désigne la capacité à mobiliser l’ensemble de ses capacités, aussi bien cognitives que physiques, pour exécuter une mission de manière optimale », explique Bülent Turan. Douze titres de champion de France de Kung Fu et vingt années d’expérience à la direction commerciale de grands groupes ont appris à ce spécialiste les secrets de la concentration. Avec une conviction profonde : celle-ci dépend en grande partie d’un travail à réaliser sur soi-même.

Veiller à l’intention : donner un sens à son travail

La première étape est de commencer par identifier toutes les sources de distraction, internes comme externes, capables d’entraver sa qualité de travail. « Un élément clé pour réaliser du deep work est de savoir pourquoi on fait les choses », souligne l’expert. Comprendre précisément la raison pour laquelle on réalise une tâche améliore fortement la capacité à se concentrer sur celle-ci, et à la mener jusqu’au bout.

Enjeux trop importants ou au contraire trop faibles, manque de reconnaissance de sa hiérarchie, syndrome de l’imposteur – sentiment de ne pas mériter être à cette place… D’innombrables motifs de démotivation de la vie professionnelle peuvent également nuire fortement à la concentration. En cas de difficultés sur ces points, il est donc essentiel de ne pas contourner la difficulté, mais de tâcher de la résoudre, pour des bénéfices en chaîne.

Se mettre dans des conditions mentales optimales

Le deep work implique aussi d’être capable de mobiliser un certain taux d’énergie. Celle-ci s’entretient : qualité de sommeil, alimentation équilibrée, pensées positives, pratique régulière d’un exercice physique, etc. En plus de l’hygiène de vie, il est essentiel de prendre le temps de s’oxygéner régulièrement tout au long de la journée, ne serait-ce qu’en levant les yeux de son smartphone ou de son ordinateur pour changer de focus. De même, amener sa vie personnelle au bureau ou, inversement, intégrer sa vie professionnelle à la maison ne facilitent pas le travail en profondeur. Savoir cloisonner est essentiel : il faut garder un temps pour tout !

Se couper de toute sollicitation extérieure

La principale source de déconcentration externe est aujourd’hui Internet et les réseaux sociaux. « Chaque notification, chaque pop-up nuit à la qualité de travail, précise Bülent Turan. Une fois interrompu, on estime qu’une vingtaine de minutes sont nécessaire pour revenir à un même niveau de concentration. Avec le digital, la notion d’urgence s’est imposée, mais dans les faits, il est très rarement indispensable de répondre à un mail 5 minutes après sa réception ».

Dès lors, qui veut atteindre un niveau de concentration absolu doit impérativement couper toutes notifications et mettre son téléphone en mode avion… jusqu’à la réalisation de la tâche. S’il n’est pas possible de s’isoler et qu’on se trouve dans un open space, mieux vaut opter pour un casque aux moments où on a besoin d’être concentré – des sons binauraux ou des bruits blancs (éclairs, forêts, vents, eaux), disponibles gratuitement sur YouTube, facilitent la concentration profonde.

Le deep work : compartimenter sa journée de travail

Il est impossible d’être concentré à 100 % pendant 8 heures dans une journée. En raison de la souplesse propre au télétravail, la pandémie a ainsi révélé à un certain nombre de professionnels à quel point leur efficacité variait en fonction des moments de la journée. Tout l’enjeu est de parvenir à avoir une bonne connaissance de soi.

Dès lors, on pourra s’organiser de manière à réaliser les tâches les plus importantes durant les créneaux où son esprit est le plus affuté. Bülent Turan recommande de rythmer sa journée de travail en blocs de 90 minutes maximum. Quant à la méthode Pomodoro, elle propose de se consacrer 25 minutes sur une tâche, avant de faire 5 minutes de coupure. Structurer ainsi ces journées permet de créer des bulles de concentration. Et ainsi atteindre l’objectif fixé : parvenir à mobiliser 100 % de son attention au moment requis.

Pour en savoir plus sur le deep work, le mindset et la confiance en soi, retrouvez prochainement Bülent Turan sur la plate-forme www.hatahe.com.



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