1. Un poste de travail nécessairement confortable
Si on a pu en mesurer les limites, le télétravail forcé a été globalement apprécié par les salariés – 83% d’entre eux estiment même avoir « bien vécu » ce changement de mode d’organisation[1]. Pour les entreprises, impossible de faire comme si la période n’avait pas existé : nombre de professionnels souhaitent légitimement retrouver une bonne part du confort qui a pu caractériser le home office. Un premier incontournable concerne donc la qualité du poste de travail lui-même, dans la posture (bureau confortable, fauteuil ergonomique avec accoudoirs, repose-pieds…) comme l’éclairage (luminosité naturelle, lumières artificielles chaudes, etc.). De même, cela inclut la température des locaux, qu’il ne faut pas négliger ! Pour rappel, la norme AFNOR X 35-203 recommande une température ambiante comprise entre 19 et 25°C, en fonction de la saison, de l’humidité de l’air et du type de travail.
2. Du bon café en libre-service
Une étude réalisée par l’IFOP[2] montre que 90 % des salariés considèrent qu’un café de qualité témoigne de l’attention que l’entreprise porte à leur bien-être. 70 % assimilent même celui-ci à un outil de motivation. Conclusion ? Voici un poste de dépense sur lequel il convient bien de ne pas pinailler. Pour des raisons autant écologiques que gustatives, on pourra ainsi opter pour une véritable machine expresso, dont l’acquisition présente un coût supérieur mais qui sera vite rentabilisée à l’usage.
3. Des espaces de collaboration pour favoriser la créativité
Un lieu pour échanger, un pour se concentrer, un autre pour se régénérer. Espace de brainstorming, cafétéria, bibliothèque, terrasse, salle de jeux, de sport, de musique… Il ne s’agit pas là de seulement donner l’opportunité aux salariés de se reposer. S’aérer l’esprit est souvent la meilleure façon de favoriser le jaillissement d’idées. Proposer des espaces variés, un aménagement flexible, c’est aussi accroître leur capacité à sortir de leurs habitudes, à faire le pas de côté qui leur permettra d’envisager leur tâche sous une perspective nouvelle pouvant se révéler décisive.
4. L’aménagement d’un coin sieste
La sieste au travail ? Voilà une pratique que beaucoup aurait sans doute pensé inenvisageable il y a encore quelques années. Et pourtant, c’est la Nasa qui l’affirme : dormir de dix à vingt minutes permettrait d’augmenter la productivité et la créativité des travailleurs de 35 %[3]! Alors pourquoi ne pas s’inspirer par exemple du constructeur automobile Renault, qui a mis à disposition des salariés de son site des Hauts-de-Seine des espaces calmes, tamisés, diffusant de la musique douce ?
5. Les bienfaits de la végétalisation
Faire entrer du vert au sein de ses bureaux ne présente que des atouts. En plus d’être esthétiques et d’apporter un peu d’air frais dans un environnement souvent très urbain, les plantes possèdent des vertus insoupçonnées. A l’instar d’un travail paru en 2020 dans Hort Technology[4], plusieurs études démontrent ainsi que la compagnie des plantes réduit sensiblement le niveau de stress psychologique des salariés pendant qu’il augmente le sentiment de productivité sur le lieu de travail.
6. L’organisation régulière d’activités et animations
Si le rapprochement des équipes, le team building, a toujours constitué un enjeu clé pour les entreprises, la problématique a pris une nouvelle dimension après de longs mois de travail à distance. Soirées événementielles, afterworks, ateliers culinaires, dégustations de vin, séances de yoga ou de médiation, escape games, sorties en forêt… D’innombrables possibilités existent pour créer des temps différents, ainsi renforcer les liens entre les salariés, et développer l’esprit d’équipe.
7. La flexibilité, ce nouvel incontournable
Si la généralisation du télétravail – et l’irruption des outils digitaux – a changé quelque chose dans le quotidien des salariés à travers le monde, c’est bien dans leur volonté de souplesse dans leur mode d’exercice du travail. Une flexibilité appréciée tout autant dans les espaces de travail eux-mêmes (bureaux privatifs modulables, salles de réunion, accès à des spots de coworking…) que dans la possibilité offerte de travailler régulièrement à distance – idéalement deux jours maximum par semaine[5].
8. Une oreille (et des outils) à l’écoute des salariés
La façon la plus efficace de satisfaire les attentes de ses collaborateurs reste de… se tenir précisément au courant de celles-ci. Beaucoup reste à faire sur ce point : seuls 18 % des salariés français considèrent que leur hiérarchie prend en considération leurs feed-back pour les transformer en actions concrètes, selon une étude Qualtrics consacrée à l’expérience collaborateur. Ce travail essentiel doit passer en premier lieu par la relation managériale et les remontées faites aux responsables des ressources humaines, mais également par la mise en place d’outils dédiés au sein de l’entreprise (sondages, boîte à idées, applications dédiées, etc.). A la clé : un engagement supérieur, au bénéfice de l’entreprise comme des salariés.
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[1] https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/09/07/teletravail-le-plebiscite-des-salaries-assorti-de-nombreux-bemols_6093772_823448.html
[2] https://www.ifop.com/wp-content/uploads/2018/03/2473-1-annexe_file.pdf
[3] https://www.leparisien.fr/societe/la-sieste-au-bureau-on-y-travaille-22-03-2019-8036238.php
[4] https://journals.ashs.org/horttech/view/journals/horttech/30/1/article-p55.xml
[5] https://www.leparisien.fr/economie/deux-jours-de-teletravail-par-semaine-maximum-les-salaries-ont-envie-de-revenir-au-bureau-09-02-2021-8423962.php