Dans l’univers professionnel, la crise sanitaire a aussi joué un rôle d’accélérateur de tendances déjà à l’œuvre depuis plusieurs années. Parmi les évolutions les plus notables : l’explosion de l’utilisation des nouvelles technologies. Il y a aussi la complexité croissante de l’environnement de travail. Mais également l’’apparition de nouveaux métiers et la disparition d’autres. Il y a également le retour dans les bureaux qui se généralise. A ces bouleversements, se greffe, depuis plusieurs mois, dans nombre de secteurs, une véritable pénurie de talents. A la clé ? Un inversement du marché de l’emploi, un certain « rapport de force ». « Quand un candidat a le choix entre plusieurs entreprises, cela change la donne, résume Caroline Simon. Et les structures concernées doivent se positionner pour répondre précisément aux attentes des salariés ».
Engagement et motivation, deux enjeux clés pour les entreprises
Dans ce contexte, marqué par des réticences et des incertitudes liées à la situation sanitaire, les notions – déjà centrales – d’« engagement » et de « motivation » des collaborateurs prennent une nouvelle dimension.
L’engagement peut être défini comme la participation active (voire pro-active) de la personne dans son travail et auprès de son organisation. Alimentée par le sentiment d’utilité à un projet commun, la dimension affective de l’engagement est fondamentale. Elle renforce directement l’épanouissement et la performance du collaborateur.
La notion de motivation relève, elle, davantage du champ individuel. Caroline Simon précise : « les neurosciences appliquées nous ont appris qu’il existe deux types de motivations : celles externes, qui dépendent des conditions matérielles de travail et notamment de la rémunération, et celles internes, beaucoup plus durables, qui impliquent une démarche volontaire du salarié ». Répondant à des besoins psychologiques fondamentaux, ces dernières relèvent de trois catégories : l’apprentissage, le sentiment d’appartenance et l’autonomie. Complémentaires à la nécessité de donner du sens, ces dimensions sont toutes déterminantes pour améliorer la motivation et l’épanouissement des salariés.
Écoute, approche collaborative et équilibre
Mais, concrètement, quels leviers actionner par l’entreprise ? Comment donner envie à ses collaborateurs de s’impliquer pleinement, de revenir travailler en présentiel ? Un point essentiel réside dans la réciprocité de l’engagement. Plus que jamais, il s’agit de se tenir à l’écoute des attentes de ses salariés. « Nombre d’entreprises ont eu l’intelligence d’écouter leurs collaborateurs à la suite des périodes de confinement, souligne Caroline Simon. On a pu voir que l’expression des besoins favorise la responsabilisation des salariés qui deviennent, par la même, acteurs de leurs propres conditions de travail ».
Si elle est incontournable, la qualité de vie au travail ne constitue qu’une partie de ce défi. Parce qu’il est plus vaste, le concept d’expérience collaborateur se révèle plus pertinent. « Sur ce sujet, je suis convaincue qu’aujourd’hui la notion décisive est celle d’équilibre, estime la consultante. Équilibre entre l’homme et le digital, entre le travail en présentiel et le télétravail, entre la vie professionnelle et la vie personnelle… »
Du télétravail au présentiel, une solution forcément hybride pour retrouver du lien
L’une des clés est donc de parvenir à trouver la juste articulation entre le retour dans les bureaux et le travail à distance. Les nombreuses études réalisées sur le sujet pointent, en effet, la nécessité de mettre en place – quand, bien sûr, l’activité le permet – une organisation de travail hybride, qui gagnera donc à être souhaitée par les parties prenantes.
Ainsi, si le recours au télétravail est un argument de poids pour fidéliser ou recruter. Cependant, travailler en présentiel reste incontournable pour fédérer les équipes, développer le sentiment d’appartenance. Après le confinement, chacun a pu voir que le plaisir de se retrouver était réel. « L’être humain a besoin de lien social », résume Caroline Simon, qui elle-même, domiciliée dans un espace de Multiburo, se rend régulièrement dans les locaux pour travailler. « J’aime le contact humain, les échanges en face à face. J’apprécie particulièrement les petits événements de convivialité qui y sont organisés ».
Retour dans les bureaux : la nécessité de repenser l’environnement de travail
Si l’une des fonctions premières du bureau est désormais le maintien du lien social, l’environnement de travail et l’aménagement des espaces doivent être alignés sur cette perception. Espaces d’échanges et de convivialité se dressent parmi les indispensables à prendre en compte pour organiser le bureau de demain. Des espaces de réunion informels, un coin café agréable, des bureaux modulables. Ce sont autant de possibilités qui favoriseront les rencontres et les échanges. Avec l’avènement du télétravail, le bureau sera un atout pour maintenir le lien social et voir ses collègues. Il est donc primordial que l’environnement y soit propice.
Finalement, la clé se révèle, pour les entreprises, de parvenir à co-construire des solutions durables, en s’adaptant aux besoins des salariés grâce à un management de proximité. Après une période de risque sanitaire, organiser le retour dans les bureaux progressif, en prenant soin de rassurer les collaborateurs sur les solutions instaurées pour garantir la santé au travail. Et quand des solutions collectives sont mises en place, il est aussi essentiel d’être à l’écoute des fragilités particulières de chacun (santé mentale, contraintes familiales…). Et ainsi, encore et toujours, de trouver le juste équilibre.
Besoin d’une solution flexible pour mixer bureau et télétravail ? Pour accueillir vos salariés et leur permettre de se réunir où et quand ils en ont besoin ?
Découvrez les espaces Multiburo, bureaux privatifs, spots de coworking, salles de réunion et services de bureau virtuel en France, en Belgique et en Suisse.
Rendez-vous sur www.multiburo.com